Il y a un nouveau rebondissement dans l’affaire de l’ingénieur en génie civil interpellé par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) à l’AIBD.
La Division des investigations criminelles (Dic) est, depuis vendredi dernier, sur une affaire de vol de manganèse, où plusieurs milliards sont en jeu. Il s’agit, selon « Les Echos » qui reparle de l’affaire, d’une manne financière estimée à 19 milliards 800 millions de nos francs, selon le plaignant. Ce qui a abouti à l’arrestation d’un ingénieur indien en génie civil, placé en garde-à-vue dans les locaux de la DIC. Il est accusé, tout comme son patron qui vit actuellement à Dubaï, de détournement de manganèse pour un montant de 19 milliards 800 millions de francs Cfa.
En fait, l’ingénieur de nationalité indienne qui vient de Dubaï, a été d’abord interpellé par les enquêteurs et entendu, avant d’être relâché sur instruction du Procureur. L’ingénieur n’a eu que juste le week-end pour savourer sa liberté. En effet, lundi, sur une nouvelle plainte, déposée au Parquet, par les avocats de S. R., l’homme d’affaires de nationalité indienne, l’ingénieur est à nouveau arrêté.
S. R., un homme d’affaires indien qui vit au Sénégal, exploite une petite mine sur autorisation des autorités. Il exploite le manganèse et s’active à Kéniaba, dans le Sénégal oriental. Il y a eu un protocole entre lui et un compatriote vivant à Dubaï et plus d’un milliard a été injecté. Le protocole a été signé au mois de mars dernier. Tout compte fait, l’homme d’affaires de Dubaï a envoyé au Sénégal, du matériel et son ingénieur pour étudier le terrain.
Et, selon lui, l’ingénieur lui a expliqué qu’on l’a grugé et qu’en réalité, la production ne pouvait dépasser 3 000 tonnes. C’est dans ces circonstances, selon lui, que son compatriote vivant au Sénégal, a parlé, au mois de mai dernier, de vol et détournement de manganèse.
Dans sa plainte, en effet, l’individu explique être victime de vol de manganèse, pour un total de 530.000 tonnes, évaluées à 19 milliards 800 millions FCfa. Ce que conteste l’autre partie, qui se demande comment voler autant de tonnes de manganèse entre le mois de mars, où le protocole a été signé et le mois de mai ?
Le produit serait évacué via le Mali, avec le soutien de gens qui seraient au bord de la frontière. Placé en garde-à-vue avec un autre compatriote, ils sont poursuivis de détournement de minerai, transport illicite de minerai. Tous les deux pourraient être déférés aujourd’hui.